Maison buissonnière
Comme je viens de commencer un gros pavé de lecture qui devrait occuper une bonne partie de ma semaine, je vais essayer de rattraper mon retard de billets et vous parler de quelques livres lus il y a quelques semaines déjà!
Pour commencer, je donne la priorité à ce recueil de nouvelles de ma chère Isabelle Minière "Maison buissonnière" paru chez Delphine Montalant.
On connait tous l'expression "faire l'école buissonnière" qui nous donne l'idée, un jour, de ne pas aller en cours. Aujourd'hui, les jeunes (enfin, les miens) parlent plus volontiers de "sécher les cours". Et pour cause...
Mais moi, j'aime bien cette idée d'école buissonnière et encore plus quand il s'agit de l'accoler à celle de faire "Maison buissonnière". Dans chacune des treize nouvelles de ce recueil, ce concept est omniprésent. Chacun, chacune des protagonistes n'a pas envie de rentrer chez lui, chez elle, "à la maison", que celle-ci soit familiale ou solitaire, que le narrateur soit homme ou femme, enfant ou adulte. Ce refus de rentrer chez soi, de retourner au nid, de rejoindre la cellule famille s'exprime sur tous les tons, sur tous les modes, dans tous les styles, de l'humoristique au plus caustique. Et cela par la seule magie et la force d'écriture d'Isabelle Minière.
Elle y développe des sentiments et des émotions universelles et pourtant bien particulières. Et même si ce recueil est paru en 2008, le lire aujourd'hui, cinq ans plus tard, ne change rien à l'affaire. Quand c'est bon, ça le reste.
Je remercie Delphine Montalant qui a eu la gentillesse de m'adresser ce recueil et surtout Isabelle Minière, que j'aime et j'aimerai toujours. C'est une évidence...