Le hasard n'existe pas
Premier livre de Laura Mare publié aux éditions In Octavo, "Le hasard n'existe pas" se présente en trois parties
indépendantes et complémentaires.
Dans la première, nous faisons connaissance avec Laurence. Nous sommes en 1987. Elle a tout juste 20 ans. Elle travaille comme vendeuse dans un magasin de vêtements et elle vient de rencontrer Abdel dont elle est tombée immédiatement amoureuse, et réciproquement!
Seulement...
Seulement Abdel est algérien et il n'est en France que pour quelques jours en visite chez sa famille installée en France. De plus la jeune femme a contre elle également la peur de l'inconnu exprimée par son père et son désir absolu de vouloir protéger sa fille envers et contre tout. Follement amoureuse, Laurence va donc organiser son départ en Algérie dans le plus grand des secrets quitte à en payer le prix fort.
Car, une fois là-bas, la désillusion va être grande, non pas à cause d'Abdel qui souhaite vivre leur amour au grand jour autant qu'elle. Mais le choc des cultures, un islamisme exacerbé et une intolérance fortement marquée finiront par avoir raison de cet amour.
Le second récit se déroule une vingtaine d'années plus tard à Paris. Sarah, mariée, mère de famille et écrivain, vient dans la capitale recevoir un prix pour son dernier roman qui doit lui être remis au château de Versailles lors de l'inauguration d'une exposition des oeuvres d'un jeune peintre au talent prometteur, Tristan. Au fil du récit, conté chronologiquement, heure après heure, de cette étrange journée, on découvre que les deux protagonistes ont vécu une histoire d'amour passionnée 18 ans plus tôt et que, grâce au hasard ou pas, leurs destins vont se trouver à nouveau mêlés ce jour-là à Paris.
Enfin la troisième partie de ce livre nous invite à découvrir la suite imaginée par Laura Mare au roman d'Alexandre Dumas "Le Comte de Monte-Cristo" lorsque l'écrivain a proposé aux lecteurs "Et maintenant, libre à chacun de chercher au Comte de Monte-Cristo une autre source que celle que j'indique ici, mais bien malin celui qui la trouvera."
Encore une fois Laura Mare parvient à nous surprendre avec ce texte où l'amour est encore très présent certes, mais pas que!...
De ces trois récits, je ne vous cacherai pas que le premier a toute mon affection. Ecrit à la première personne, il nous invite à découvrir toute la force de l'amour éprouvé par Laurence, sans tomber dans le mélo, mais au contraire avec la lucidité que lui a apporté le passage des années. Des erreurs, la jeune femme en a commis, oui. De même qu'elle a fait preuve d'un manque d'attention évident vis à vis de l'affection que lui portent ses parents. Mais elle a pour elle l'innocence de sa jeunesse, la découverte de ce premier grand amour et, surtout, la volonté incroyable de vouloir croire en un monde juste et tolérant. Sa désillusion n'en est que plus grande et on ne peut alors que lui pardonner et partager avec elle la nostalgie de cette belle histoire d'amour.
Dans la première, nous faisons connaissance avec Laurence. Nous sommes en 1987. Elle a tout juste 20 ans. Elle travaille comme vendeuse dans un magasin de vêtements et elle vient de rencontrer Abdel dont elle est tombée immédiatement amoureuse, et réciproquement!
Seulement...
Seulement Abdel est algérien et il n'est en France que pour quelques jours en visite chez sa famille installée en France. De plus la jeune femme a contre elle également la peur de l'inconnu exprimée par son père et son désir absolu de vouloir protéger sa fille envers et contre tout. Follement amoureuse, Laurence va donc organiser son départ en Algérie dans le plus grand des secrets quitte à en payer le prix fort.
Car, une fois là-bas, la désillusion va être grande, non pas à cause d'Abdel qui souhaite vivre leur amour au grand jour autant qu'elle. Mais le choc des cultures, un islamisme exacerbé et une intolérance fortement marquée finiront par avoir raison de cet amour.
Le second récit se déroule une vingtaine d'années plus tard à Paris. Sarah, mariée, mère de famille et écrivain, vient dans la capitale recevoir un prix pour son dernier roman qui doit lui être remis au château de Versailles lors de l'inauguration d'une exposition des oeuvres d'un jeune peintre au talent prometteur, Tristan. Au fil du récit, conté chronologiquement, heure après heure, de cette étrange journée, on découvre que les deux protagonistes ont vécu une histoire d'amour passionnée 18 ans plus tôt et que, grâce au hasard ou pas, leurs destins vont se trouver à nouveau mêlés ce jour-là à Paris.
Enfin la troisième partie de ce livre nous invite à découvrir la suite imaginée par Laura Mare au roman d'Alexandre Dumas "Le Comte de Monte-Cristo" lorsque l'écrivain a proposé aux lecteurs "Et maintenant, libre à chacun de chercher au Comte de Monte-Cristo une autre source que celle que j'indique ici, mais bien malin celui qui la trouvera."
Encore une fois Laura Mare parvient à nous surprendre avec ce texte où l'amour est encore très présent certes, mais pas que!...
De ces trois récits, je ne vous cacherai pas que le premier a toute mon affection. Ecrit à la première personne, il nous invite à découvrir toute la force de l'amour éprouvé par Laurence, sans tomber dans le mélo, mais au contraire avec la lucidité que lui a apporté le passage des années. Des erreurs, la jeune femme en a commis, oui. De même qu'elle a fait preuve d'un manque d'attention évident vis à vis de l'affection que lui portent ses parents. Mais elle a pour elle l'innocence de sa jeunesse, la découverte de ce premier grand amour et, surtout, la volonté incroyable de vouloir croire en un monde juste et tolérant. Sa désillusion n'en est que plus grande et on ne peut alors que lui pardonner et partager avec elle la nostalgie de cette belle histoire d'amour.